lundi 3 septembre 2007

Le FSQ: centre d’achats de la gauche capitaliste


Le FSQ, [Forum Social Québecois] financé par la SSQ, groupe financier, le Devoir, Caisse Desjardins et plusieurs organismes syndicaux et religieux n’a été qu’une foire de la gauche capitaliste. Il n’y a pas de quoi s’étonner de la présence massive syndicale comme force d’encadrement de notre classe. [la classe ouvrière]
Qui serait le meilleur pour montrer qu’il y a des solutions pour rendre le capitalisme moins pire? Alors des groupes, bien des fois financés par l’État, parle de néolibéralisme comme si le capitalisme avait commencé sa mondialisation depuis 20 ans. Le capitalisme agit internationalement depuis la Première guerre mondiale. La concurrence entre entreprises, au niveau mondial, n’est pas nouvelle, elle date du début du XXième siècle et lors des crises économiques elle se règle par une guerre mondiale dans le processus crise-guerre- reconstruction et crise encore.
Dans ce centre d’achats de la gauche capitaliste, toutes les solutions sont bonnes pour ne pas parler de révolution, pour ne pas parler de véritables luttes révolutionnaires internationalistes et internationales. Il y a toujours les nationalistes, syndicats compris pour nous isoler de nos frères et sœurs de la classe ouvrière mondiale. Les plus arriérés diront qu’elle n’existe pas.
Et dans cette gauche capitaliste, il y avait son extrême gauche les maos avec leur manif "anti impérialiste". Ne luttez pas contre le système capitaliste, il faut même le renforcer comme les maos le font au Népal en défendant la démocratie parlementaire. En cela ils sont rejoint par des groupes comme le collectif Échec à la guerre, présent au FSQ qui ont « oublié » que la démocratie canadienne depuis des lustres mène à la guerre.
La télévision et la presse ont couvert l'événement avec sympathie. Le FSQ, avec ses simulacres "d'alternatives", est apparu comme un important instrument de la bourgeoisie pour annihiler la conscience de la classe ouvrière.
Les solutions qui ressortent : pacifisme, économie sociale et solidaire, participation citoyenne, démocratie et pouvoir populaire veulent nous faire croire qu’il y a des méchant boss qui ne pensent qu’au profit ou un État qui n’est supposément pas assez neutre. Il suffit de changer la logique néolibérale pour une logique sociale et solidaire.
"Un autre monde est possible…mais surtout pas le communisme". C'est ce qui ressort du forum social québecois : empêcher la classe ouvrière dans son difficile effort de reprendre conscience de son intérêt de classe. Dans l'idéologie altermondialiste, pas question de classe ouvrière mais de citoyens évidemment. Pas question de lutte de classe mais de luttes citoyennes.
La révolution prolétarienne seule solution à la faillite capitaliste.
Les Communistes Internationalistes de Montréal